Restrictions liées au Covid : des dizaines de milliers d'Autrichiens protestent à Vienne
- Avec AFP
Plus de 40 000 personnes ont manifesté en Autriche pour le troisième week-end consécutif contre les mesures gouvernementales de lutte contre le coronavirus, notamment la vaccination qui sera obligatoire à partir de février.
Selon la police, «plus de 40 000» personnes ont manifesté à Vienne en Autriche contre les mesures prises face au Covid-19 le 4 décembre. Les autorités ont procédé à plusieurs arrestations pour troubles à l'ordre public.
In Wien haben Zehntausende Menschen gegen die #2GPlus Regeln der österreichischen Regierung demonstriert. pic.twitter.com/k2SHtf1Dkh
— RT DE (@de_rt_com) December 4, 2021
#Austria: Vienna.#NoVaccinePassportsAnywhere#NoVaccineMandatespic.twitter.com/OCA7fWDAmG
— henning rosenbusch (@rosenbusch_) December 4, 2021
Toujours selon la police, certains manifestants ont jeté des «engins pyrotechniques» sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué par l'usage de gaz poivre, et une contre-manifestation a rassemblé 1 500 personnes.
Hier ein Pfeffersprayeinsatz der Polizei. Diese wurde zuvor attackiert #w0412pic.twitter.com/zAxgZ5XQOi
— Markus Sulzbacher (@msulzbacher) December 4, 2021
L'Autriche, qui vit depuis le 22 novembre un nouveau confinement partiel, en vigueur jusqu'au 11 décembre, est le premier pays de l'Union européenne à avoir annoncé que la vaccination serait obligatoire, à partir du 1er février. Depuis trois week-ends, le pays voit des mobilisations de contestation dans la rue.
Des mesures que le gouvernement a défendues en invoquant une quatrième vague de cas de Covid-19 qui met sous pression les unités de soins intensifs des hôpitaux ainsi que par le taux de vaccination de 67%, parmi les plus faibles de l'Europe occidentale.
Selon des médias, des familles entières avec enfants avaient fait le déplacement et traversé toute l'Autriche pour manifester à Vienne.
L'hostilité au confinement partiel et à la vaccination obligatoire est encouragée par le parti de droite radicale FPÖ qui accuse le gouvernement de coalition conservateurs/Verts de «dictature».