Pays-Bas : le gouvernement envisagerait déjà d'aller jusqu'à six doses de vaccin contre le Covid
Le ministre de la Santé des Pays-Bas a indiqué le 30 décembre que le pays pourrait procéder à plusieurs campagnes de rappel contre le coronavirus, dont deux en 2022 et une autre en 2023, soit six injections au total.
Selon les informations rapportées par le magazine américain Newsweek, les Pays-Bas envisageraient plusieurs campagnes de rappel contre le coronavirus, planifiant jusqu'à une sixième injection en 2023. Le ministre de la Santé Hugo de Jonge a évoqué cette perspective dans une lettre adressée le 29 décembre au Parlement, afin de lutter contre les nouveaux variants du Covid-19. «Nous disposons [...] de suffisamment de vaccins pour la campagne de rappel actuelle et nous avons une base suffisante pour d'éventuelles campagnes de rappel supplémentaires au deuxième trimestre et à l'automne 2022, et en 2023», a détaillé le ministre.
D'après l'hebdomadaire, les Pays-Bas ont procédé à d'importants achats de vaccins afin d'éviter toute pénurie, commandant près de 6 millions de doses supplémentaires en plus des 12 millions déjà achetés à Pfizer. Comme Moderna, le laboratoire a annoncé qu'il développerait une version du vaccin adaptée face au variant Omicron, précisant qu'il lui fallait au moins 100 jours pour développer, approuver et produire un vaccin modifié.
Selon les données du gouvernement néerlandais, 89% des adultes ont reçu au moins une dose de vaccin au 26 décembre, et 85,9% sont entièrement vaccinées. En revanche, seuls 20,9% des plus de 18 ans ont reçu une dose de rappel. Face à la multiplication des contaminations liées au variant Omicron, majoritaire aux Pays-Bas, le gouvernement a décidé de fermer tous les magasins non essentiels, ainsi que restaurants, bars, cinémas, musées et théâtres, du 19 décembre au 14 janvier. Selon le ministère de la Santé, le nombre d'admissions à l'hôpital a reculé la semaine précédente sous l'effet des différentes restrictions, mais «la pression sur les hôpitaux reste élevée».
D'autres pays envisagent de nouvelles campagnes de rappel, Israël ayant pour sa part commencé à administrer une quatrième dose de vaccin aux personnes vulnérables ce 31 décembre. En France, le ministre de la Santé Olivier Véran avait indiqué, le 27 décembre, qu'une quatrième dose était «une possibilité», mais ne constituait pas pour l'heure une «priorité».