Omicron : un risque d'hospitalisation jusqu'à 70% moindre que Delta, selon une agence britannique
- Avec AFP
Selon une analyse de l'agence de sécurité sanitaire britannique, Les patients contaminés par le variant Omicron du Covid-19 présentent un risque nettement moins élevé d'être hospitalisés par rapport à ceux contaminés par le variant Delta.
Les patients contaminés par le variant Omicron du coronavirus présentent un risque nettement moins élevé – jusqu'à 70% – d'être hospitalisés par rapport à ceux contaminé par le variant indien, dit Delta, selon une analyse de l'agence de sécurité sanitaire britannique parue le 23 décembre.
D'après la United Kingdom health security agency (UKHSA), les personnes contaminées par Omicron ont entre 50 et 70% de risques en moins d'être hospitalisés. L'UKHSA se montre toutefois très prudente, notamment en raison du faible nombre de cas étudiés.
Dans un communiqué, l'agence souligne en effet que cette analyse – qui va dans le sens de deux études britanniques publiées le 22 décembre – est «hautement incertaine à cause du faible nombre des malades atteints par Omicron actuellement à l'hôpital, l'impossibilité de mesurer effectivement toutes les infections précédentes et la propagation limitée d'Omicron parmi les groupes les plus âgés».
Un système hospitalier malgré tout sous tension
Malgré ces nouvelles plutôt encourageantes la pression sur le système hospitalier s'annonce rude en raison de la propagation rapide d'Omicron.
«Même si un petite proportion [...] requiert une hospitalisation, il s'agit d'un nombre important de personnes», souligne le texte, si bien que «la pression sur le NHS [le système public de santé], va augmenter».
«Les cas sont actuellement très nombreux au Royaume-Uni et même une proportion relativement faible requérant une hospitalisation aboutira à un nombre important de personnes gravement malades», a également annoncé la directrice générale du UKHSA, Jenny Harries.
Sur le front de la vaccination, l'analyse indique que si les rappels améliorent la protection conférée par les vaccins, celle-ci s'estompe rapidement, présentant une diminution entre 15 et 25% environ 10 semaines après l'administration du rappel.
Tout en saluant des données «prometteuses», le ministre de la Santé Sajid Javid a souligné qu'il était «trop tôt» pour déterminer quelles seraient les prochaines étapes, et appelé les Britanniques à la prudence pendant les fêtes.