Canada : Justin Trudeau ciblé par des jets de gravier lors d'un déplacement électoral
- Avec AFP
Le Premier ministre canadien a été visé par des jets de petites pierres durant un déplacement dans l'Ontario. Son début de campagne en vue d'un troisième mandat est chaotique, l'un de ses meetings ayant dû être annulé pour raisons de sécurité.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau, en campagne pour un troisième mandat, a essuyé lors d'un déplacement électoral le 6 septembre des jets de petites pierres de la part d'une foule de manifestants opposés aux mesures sanitaires.
L'incident s'est produit en fin de journée, au moment où le chef du Parti libéral sortait d'une microbrasserie à London, une ville au sud-ouest de Toronto dans la province de l'Ontario. D'après les images diffusées sur les télévisions, on voit ce qui ressemble à des graviers atteindre le Premier ministre sans le blesser.
Here's the video of stones being thrown towards the Prime Minister while he was leaving his campaign stop in London, Ontario this evening pic.twitter.com/MNOVHIKMiY
— Sarah Sears (@iamSas) September 6, 2021
London. #polcanpic.twitter.com/nVGDF5y75B
— Laurence Martin (@LaurenceM_RC) September 6, 2021
Le début de campagne est chaotique pour le leader libéral, poursuivi à chaque sortie par une foule de manifestants hostiles aux mesures sanitaires, notamment à l'instauration d'un passeport vaccinal dans plusieurs provinces, souhaité par le Premier ministre. Fin août, Justin Trudeau avait été contraint d'annuler un meeting électoral.
Trudeau en baisse dans les sondages
A la tête d'un gouvernement minoritaire depuis octobre 2019, Justin Trudeau rêve de retrouver la majorité à la chambre des Communes. Espérant surfer sur la campagne vaccinale, il a déclenché des élections mi-août. Mais depuis, il n'a cessé de baisser dans les sondages, qui le donnent désormais derrière les conservateurs emmenés par Erin O'Toole en termes d'intentions de vote.
Ce dernier a d'ailleurs condamné «fermement» l'incident, estimant que «la violence politique [n'était] jamais justifiée». Tout comme le leader du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche), qui a estimé que malgré «la colère», il n'était jamais «acceptable de jeter des pierres».