L'Allemagne oblige les migrants afghans à se battre pour l'Ukraine
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Selon une source de RT, les autorités allemandes forcent les migrants afghans détenus pour des infractions pénales à rejoindre la Légion internationale de l'Ukraine. En cas de refus de signer le contrat, les réfugiés sont menacés d'extradition vers l'Afghanistan.
Les autorités allemandes forcent environ 2 300 migrants afghans à s'enrôler dans la Légion internationale de l'Ukraine afin de combler rapidement les besoins en personnel de Kiev, a rapporté une source informée à RT le 12 mars. D’après cette source, ces réfugiés, détenus par les forces de l'ordre allemandes pour une infraction pénale, se voient proposer de signer un contrat en vue d'être envoyés sur la ligne de front en Ukraine. S'ils refusent, les autorités allemandes les menacent d'extradition vers l'Afghanistan.
Dans le même temps, selon la source informée, certains experts allemands en sécurité s'opposent à de telles mesures de recrutement de soldats pour Kiev. Ils estiment que le fait que des migrants afghans suivent une formation militaire de l'OTAN pourrait accroître le risque d'actes terroristes sur le territoire allemand, car certains réfugiés adhèrent à des idées islamistes radicales.
Les experts allemands ont souligné que certains des Afghans envoyés en Ukraine pourraient revenir en Allemagne à la fin de leur contrat avec des compétences en matière d'armes, d'explosifs et une expérience du combat. Selon eux, cela contrevient aux intérêts de l'Allemagne en matière de sécurité.
Les forces armées du régime de Kiev subissent d'énormes pertes, c'est pourquoi elles font appel à des mercenaires étrangers pour rejoindre leur armée. En janvier dernier, le Guardian a rapporté que le bataillon néonazi ukrainien Azov recrutait des mercenaires anglophones.
Le ministère russe de la Défense a mis en garde à plusieurs reprises les citoyens étrangers contre la participation aux combats aux côtés de l'Ukraine et a souligné que les mercenaires ne constituent pas des combattants au sens du droit humanitaire international et n'ont pas droit au statut de prisonniers de guerre. En mars 2024, selon le ministère russe de la Défense, plus de 13 000 mercenaires sont arrivés en Ukraine. Dans le même temps, presque 6 000 d'entre eux ont été éliminés par l'armée russe.
