Proche-Orient : le nouveau ministre israélien de la Défense affirme que le Hezbollah est «vaincu»
Le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz, assure que le mouvement chiite libanais est déjà «vaincu» en raison des opérations israéliennes. Il s'est notamment fixé comme objectif de «changer la réalité de la sécurité dans le nord».
Israël Katz, le remplaçant de Yoav Gallant au ministère israélien de la Défense et fidèle allié de Benjamin Netanyahou, a affirmé le 10 novembre que le mouvement chiite était «vaincu».
Lors d’une cérémonie organisée en l’honneur du nouveau ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, l'ancien chef de la diplomatie israélienne a indiqué que «les coups que nous avons infligés ont vaincu le Hezbollah et l’élimination de Nasrallah, le chef du Hezbollah, en est le joyau», précisant que l'objectif de l'État hébreu est désormais de «changer la réalité de la sécurité dans le nord».
Le nouveau ministre israélien de la Défense a tenu ses propos alors que le mouvement chiite continue de lancer régulièrement des salves sur les positions israéliennes dans le Golan, vers Haïfa ou encore vers Tel-Aviv.
Pressé de travailler avec Trump
Dès le 5 novembre, soit le jour de sa nomination à son nouveau poste, Israël Katz a affirmé la détermination du pays à vaincre ses ennemis et à atteindre les objectifs des conflits en cours avec le Hamas et le Hezbollah.
«Nous travaillerons ensemble pour mener l’établissement de la défense à la victoire sur nos ennemis et pour atteindre les objectifs de la guerre : le retour de tous les otages… la destruction du Hamas à Gaza, la défaite du Hezbollah au Liban, le confinement de l’agression iranienne et le retour en toute sécurité des résidents du nord et du sud dans leurs foyers» avait-il déclaré sur X dans un message de remerciement pour sa nomination à la tête de la Défense israélienne.
«Ensemble, nous renforcerons l'alliance américano-israélienne, ramènerons les otages et resterons fermes pour vaincre l'axe du Mal dirigé par l'Iran» avait-il également lancé le 6 novembre, dans la foulée de la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines.