200 policiers et gendarmes déployés en Guadeloupe face aux mobilisations contre le pass sanitaire
Le ministre de l'Intérieur a annoncé le déploiement imminent de «200 policiers et gendarmes» supplémentaires en Guadeloupe, la région étant confrontée à une intensification de la mobilisation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale.
Des forces de l'ordre vont être déployées en renfort au Guadeloupe, alors que l'archipel est en proie à des mobilisations contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour certaines catégories de la population. «Face aux violences qui touchent actuellement la Guadeloupe, nous avons décidé avec Sebastien Lecornu de déployer 200 policiers et gendarmes supplémentaires dans les prochains jours afin de rétablir l’ordre républicain. Soutien aux forces de l’ordre et services de l’Etat mobilisés», a ainsi tweeté Gérald Darmanin ce 19 novembre, en repartageant un communiqué de presse daté du jour même.
Face aux violences qui touchent actuellement la #Guadeloupe, nous avons décidé avec @SebLecornu de déployer 200 policiers et gendarmes supplémentaires dans les prochains jours afin de rétablir l’ordre républicain.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 19, 2021
Soutien aux forces de l’ordre et services de l’Etat mobilisés. pic.twitter.com/SRnpJmvy7e
En Guadeloupe, les opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire contre le Covid-19 ont organisé depuis plusieurs jours une grève générale. Plusieurs échauffourées ont d'ores et déjà émaillé la mobilisation. Le 15 novembre, soit la première journée de «grève générale illimitée», des pompiers grévistes se sont notamment opposés aux gendarmes, pointant vers eux les jets de leurs lances à eau au moment où ces derniers chargeaient. Deux pompiers ont été blessés, selon le parquet de Pointe-à-Pitre.
Ainsi que le rapporte l'AFP, l’épidémie de Covid reprend légèrement en Guadeloupe, bien que «la situation reste stable au niveau hospitalier», selon un récent communiqué de la préfecture, qui fait état d'un taux de positivité à 1,5 %. «Le respect des mesures de protection individuelles et collectives est impératif», souligne le texte.