Polémique après le ravivage de la flamme du soldat inconnu par une jeune femme voilée
«Indécent» : des internautes s'offusquent de la tenue vestimentaire des jeunes gens (dont une jeune femme voilée) venus participer au ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l'arc de Triomphe, en présence du nouveau chef d'Etat major des Armées.
Lors du ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l'arc de Triomphe à Paris le 22 juillet, des adolescents étaient invités de façon symbolique à accompagner Thierry Burkhard, le nouveau chef d'Etat major des Armées (Cema), qui vient d'entrer en fonction le 21 juillet en remplacement du général François Lecointre.
Mais les images publiées sur Twitter par le compte du nouveau Cema n'ont pas suscité l'enthousiasme des commentateurs : «Une humiliation de plus», «indécent», ont ainsi estimé certains, en réponse à la photographie immortalisant l'instant.
Les internautes en question n'ont pas apprécié la tenue de certains jeunes qui avaient été choisis pour cet honneur (t-shirt, jean, baskets et voile islamique) : «Si cette cérémonie avait de l’importance pour ces deux jeunes, pourraient-ils mettre autre chose que jeans-baskets-t-shirt? Si la République a un sens, faut-il vraiment choisir une jeune fille voilée plutôt qu’une autre représentant mieux les valeurs de laïcité ?»
Si cette cérémonie avait de l’importance pour ces deux jeunes, pourraient-ils mettre autre chose que jeans-baskets-tshirt? Si la République a un sens, faut-il vraiment choisir une jeune fille voilée plutôt qu’une autre représentant mieux les valeurs de laïcité ? 🤔
— Objectif France 78 🇫🇷🐝 (@ObjFrance78) July 25, 2021
Il s'agissait en l'occurrence d'élèves d'un établissement de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis).
Selon un communiqué de l'Hôtel de Brienne, étaient également présents des élèves officiers et les chefs d'Etat major de tous les corps, mais rien n'y fait pour les internautes dérangés par cette image : «Je trouve ça indécent au point que ça en devient de la provocation», estime un internaute, tandis qu'un autre évoque un «crachat à la gueule de ceux qui ont sacrifié leur vie» et une «humiliation de plus».