Mike Waltz : La diplomatie comme seule issue au conflit russo-ukrainien
Le futur conseiller à la Sécurité nationale a déclaré que l'administration Trump se concentrerait sur une approche diplomatique afin de mettre fin au conflit en Ukraine. Estimant qu’il n’est pas possible d’«expulser chaque Russe de chaque centimètre carré», y compris de la Crimée, il a estimé que le monde devait reconnaitre «cette réalité».
«Tout le monde sait que cela doit se terminer d'une manière ou d'une autre par des moyens diplomatiques», a déclaré Mike Waltz sur la chaîne ABC le 12 janvier. «Je ne pense pas qu'il soit réaliste de dire que nous allons expulser tous les Russes de chaque centimètre du sol ukrainien, même de la Crimée», a poursuivi le futur conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump.
«Le président Trump a reconnu cette réalité, et je pense que c’est un grand pas en avant que le monde entier reconnaisse cette réalité. Maintenant, allons de l’avant», a-t-il encore déclaré.
Lors d'un discours à Mar-a-Lago, le 9 janvier, Donald Trump a qualifié la situation en Ukraine de «véritable gâchis» et a affirmé que des préparatifs étaient en cours pour une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine. Selon Trump, cette réunion pourrait poser les bases d'une résolution rapide du conflit.
«Du point de vue du président Trump, on ne peut pas conclure un accord si on n'a pas une certaine forme de relation et de dialogue avec l'autre partie. Et nous allons absolument établir cela dans les mois à venir», a déclaré Waltz à la chaîne d'information américaine.
Des échanges «dans les jours et les semaines à venir»
Cet actuel représentant républicain (Floride) a précisé que des conversations téléphoniques entre Trump et Poutine sont attendues «dans les jours et les semaines à venir», ajoutant qu'une rencontre pourrait suivre peu après l'investiture officielle du président élu.
Lors de sa campagne présidentielle, Donald Trump a déclaré à plusieurs reprise qu'il mettrait rapidement fin aux hostilités s'il était réélu, se targuant d’être capable de résoudre le conflit «dès le premier jour» de son mandat. Cependant, Keith Kellogg, envoyé spécial pour la paix, a estimé que ce processus pourrait prendre jusqu'à 100 jours, selon une interview donnée à Fox News le 8 janvier.
La rhétorique de Trump, combinée à l’approche adoptée par son équipe, semble déjà avoir pris place. Mike Waltz a noté que «même le président Zelensky, lors de sa visite à Paris, a indiqué qu’il était prêt à travailler à une solution diplomatique pour mettre fin à ce conflit».
Le Kremlin a, pour sa part, affirmé sa disposition à dialoguer avec la nouvelle administration américaine. Les autorités russes ont également réitéré leur position, sur les territoires de Crimée, Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporojié qui font désormais partie intégrante de la Russie depuis des référendums locaux.