Biden estime que la libération des otages à Gaza est possible avant l'investiture de Trump
Avant l'investiture de Donald Trump, Joe Biden estime qu'un accord pour la libération des otages est encore possible. Néanmoins, le président américain sortant affirme que le Hamas est «l'obstacle principal» aux négociations.
À quelques jours de l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier, Joe Biden met les bouchées doubles pour obtenir la libération des otages encore retenus dans la bande de Gaza.
Le président américain sortant a fait état dans la soirée du 9 janvier de «progrès significatifs» concernant les négociations pour la libération des otages détenus à Gaza, à l'issue d'une réunion de cabinet à la Maison Blanche. «Nous gardons espoir qu'un accord puisse être conclu rapidement pour le retour des personnes enlevées. Cela pourrait se produire avant le 20 janvier», a-t-il estimé tout en s'en prenant au Hamas en déclarant que le mouvement palestinien était «l'obstacle principal» aux négociations. Les pourparlers sont en cours à Doha pour tenter d'arracher un accord de cessez-le-feu en échange de la libération des détenus.
Donald Trump menace le Hamas
Dans un message publié le 2 décembre sur Truth Social, Donald Trump avait déclaré : «Tout le monde parle des otages qui sont détenus de manière si violente, inhumaine et contre la volonté du monde entier, au Moyen-Orient, mais ce ne sont que des paroles, et pas d'action.» Plus de 15 mois après le 7 octobre 2023, 97 otages sont encore aux mains du Hamas à Gaza, 34 d'entre eux ayant été déclarés morts par l'armée israélienne.
Le futur président américain a ainsi martelé : «Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier 2025, la date à laquelle je prends fièrement mes fonctions de président des États-Unis, il y aura TOUT L'ENFER À PAYER au Moyen-Orient, et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l'humanité». Une menace à peine voilée aux dirigeants du parti islamiste gazaoui pour qu'il relâche prochainement les détenus. «Les responsables seront frappés plus durement que quiconque dans la longue et riche histoire des États-Unis d'Amérique», a-t-il encore assuré, avant de réitérer son injonction à libérer les otages.
Des menaces que le prochain président américain avait réitérées dans une interview accordée au chroniqueur conservateur Hugh Hewitt diffusée le 6 janvier.