Poutine : «Tous les conflits armés débouchent d’une manière ou d’une autre sur des pourparlers»

Poutine : «Tous les conflits armés débouchent d’une manière ou d’une autre sur des pourparlers» Source: RT France
Le président russe Vladimir Poutine le 22 décembre 2022.
Suivez RT en français surTelegram

Revenant devant la presse le 22 décembre sur les refus répétés de Kiev de s’assoir à la table des négociations, le président russe Vladimir Poutine a estimé que la tenue de pourparlers sur le conflit en Ukraine était inéluctable.

Le 22 décembre, à l’issue d’une réunion du Conseil d'Etat de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine a répondu aux questions de la presse. «Tous les conflits armés débouchent d’une manière ou d’une autre sur des pourparlers», a notamment déclaré le président russe, interrogé sur les chances de parvenir à une issue diplomatique concernant le conflit en Ukraine.

Le chef de l'Etat a rappelé que son pays n’avait jamais fermé la porte aux négociations. «Nous ne l’avons jamais refusé. Ce sont les dirigeants ukrainiens qui se sont interdits de mener des négociations», a-t-il poursuivi. «Cela semble inhabituel, voire étrange. Toutefois, tôt ou tard, toutes les parties impliquées dans un conflit s’assoient autour d’une table pour trouver un accord. Plus vite ceux qui nous affrontent s’en rendent compte, mieux ça sera. Nous ne l’avons jamais refusé», a ensuite insisté le dirigeant russe.

Poutine : «Tous les conflits armés débouchent sur des pourparlers»

Fin septembre, dans la foulée du rattachement – à l'issue de référendums contestés par Kiev et ses alliés occidentaux – à la Fédération de Russie des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, ainsi que des régions de Kherson et de Zaporojié, Volodymyr Zelensky avait annoncé qu’il refuserait tout dialogue avec la Russie tant que Vladimir Poutine en serait le président.

Des sponsors occidentaux peu enclins à la paix

Mais avant cela, Kiev s’était déjà montrée récalcitrante à l’idée de négocier quoi que ce soit avec Moscou. En témoigne l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes, obtenu en juillet via l’intercession de la Turquie et de l’ONU. Kiev refusant de parapher le même document que Moscou, la levée du blocus russe des ports ukrainiens n’aurait ainsi jamais pu être obtenue sans un intermédiaire avec lequel les Ukrainiens acceptaient de s’entendre.

Toujours fin septembre, alors que Kiev lançait une contre-offensive dans la région de Kharkov, Ursula Von der Leyen, figurant parmi les principaux soutiens à Kiev, s’était opposée à tout appel à un cessez-le-feu en Ukraine. «Il y a beaucoup en jeu, pas seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour l'Europe, pour la communauté internationale et pour l'ordre mondial», avait alors déclaré la présidente de la Commission européenne, depuis les Etats-Unis.

Une attitude qui s’ajoute aux déclarations d’autres personnalités européennes, tels qu’Angela Merkel. L’ex-chancelière a confié début décembre à la presse allemande que les accords de Minsk qu’elle avait parrainés, et dont le respect par Kiev aurait pu éviter l’actuel conflit, n’était en réalité qu’une duperie visant à faire gagner du temps aux Ukrainiens pour se préparer à un conflit armé avec la Russie. Lors d’une rencontre avec les mères de soldats prenant part à l’opération militaire en Ukraine, le président russe a exprimé ses regrets d’avoir accepté de tels accords avec Paris et Berlin.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix