Lundi noir en vue : la Bourse française au bord du précipice

Lundi noir en vue : la Bourse française au bord du précipice© Wiki commons
Le Palais de la Bourse à Paris qui n'accueille plus d'activité boursière mais demeure un symbole de la finance en France.
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La Bourse de Paris s’effondre ce 7 avril , emportée par la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump et ses droits de douane massifs. Les marchés européens et asiatiques plongent, tandis que l’UE prépare une riposte face à une crise économique mondiale imminente.

Un vent de panique souffle sur les marchés financiers mondiaux ce 7 avril, et la France n’est pas épargnée. À l’ouverture, le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a chuté de 6,19 %, après avoir déjà perdu 4,26 % vendredi.

Le média de l’investisseur, avance même une baisse de -6,68 % pour le CAC 40 à l’ouverture, citant des titres comme LVMH ou Veolia en chute libre.

Cette dégringolade fait suite à l’entrée en vigueur, samedi, de droits de douane américains de 10 % sur les produits importés, une mesure imposée par Donald Trump qui menace de s’alourdir dès mercredi avec des taxes de 20 % visant l’Union européenne. Face à cette escalade, les investisseurs fuient, plongeant les places boursières dans un chaos généralisé.

 

Une économie en berne face à une tempête financière

 

En France, l’impact est immédiat. Le CAC 40, qui regroupe les 40 plus grandes entreprises hexagonales, a vu ses valeurs s’effondrer dans les premiers échanges, reflet d’une économie tricolore déjà fragilisée par une croissance en berne. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a reconnu sur TF1 que l’objectif de 0,9 % de croissance pour 2025 devenait « assez difficile » à tenir. « Cette contraction du commerce n’est pas bonne pour la croissance mondiale », a-t-elle souligné, tout en évoquant une possible baisse des cours du pétrole comme maigre consolation pour le pouvoir d’achat des Français.

Ailleurs en Europe, la situation est tout aussi dramatique. À Francfort, le DAX a dévissé de 7,86 %, frôlant une chute de 10 % en début de séance, tandis que Londres perdait 5,83 % et Milan 2,32 %. Cette onde de choc fait écho à la débâcle asiatique de la nuit précédente. Tokyo a clôturé en baisse de 7,8 %, Séoul de 5,6 %, et Hong Kong a enregistré un plongeon historique de 12,65 %, du jamais-vu en 16 ans. Taïwan (-9,7 %) et Sydney (-4,2 %) n’ont pas été épargnés, illustrant l’ampleur de la crise déclenchée par la politique protectionniste américaine.

Donald Trump reste inflexible. Depuis Air Force One, il a justifié sa stratégie dimanche : « Il faut parfois prendre un traitement pour se soigner ». Pourtant, la riposte internationale s’organise. La Chine a déjà imposé des droits de douane de 34 % sur les importations américaines, tandis que l’UE, via Stéphane Séjourné, vice-président exécutif de la Commission européenne, prépare une contre-attaque. « Nous avons les cartes et les outils pour faire plier les Américains », a-t-il assuré sur France Inter, évoquant une « réciprocité absolue » et des mesures comme l’exclusion des entreprises américaines des marchés publics européens, qualifiée de « bazooka économique ».

Cette guerre commerciale, amplifiée par des décennies de tensions, pourrait redessiner l’économie mondiale. En France, les experts s’inquiètent d’une inflation galopante et d’une consommation en chute libre, alors que l’UE peaufine une liste de produits américains à taxer, à valider dans les prochains jours. Wall Street, attendu en forte baisse, risque d’aggraver ce « lundi noir ». Entre panique et représailles, les marchés, et avec eux l’économie française, retiennent leur souffle face à un avenir incertain.

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