Castex veut renforcer le contrôle des pass sanitaires dans les établissements accueillant du public
A l'occasion d'un échange avec les préfets de régions en visioconférence ce 21 décembre, le Premier ministre Jean Castex a appelé au renforcement des contrôles des pass sanitaires dans un contexte de dégradation épidémique.
Jean Castex a demandé ce 21 décembre à ce que les contrôles des pass sanitaires soient renforcés. Le Premier ministre souhaite notamment que les vérifications soient plus fréquentes dans les établissements accueillant du public (ERP) tels que les hôtels, cafés, bars et restaurants. Jean Castex a formulé ces nouvelles consignes lors d'une visioconférence réunissant les préfets de région, rapporte Le Parisien.
Le quotidien relate par ailleurs que le Premier ministre a critiqué lors de la réunion le manque de contrôle, notamment dans les restaurants : «Les contrôles que vous [les préfets] remontez des pass sanitaires ne sont pas assez efficaces.» Et de poursuivre : «Je vous passe une instruction ferme et personnelle de contrôle des pass sanitaires dans les restaurants.»
On est dans une course contre la montre
Les préfets ont donc pour consigne de prochainement mobiliser les forces de l’ordre afin de contrôler plus régulièrement les pass sanitaires dans les restaurants et de verbaliser les clients et les restaurateurs en faute.
Toujours selon Le Parisien, Jean Castex a également annoncé que de nouveaux moyens seraient prochainement alloués à la lutte contre les faux pass sanitaires – un renforcement des sanctions est par ailleurs prévu dans le projet de loi sur le pass vaccinal qui devrait être présenté le 27 décembre prochain.
Le Premier ministre a justifié ces nouvelles mesures en expliquant que la France était «dans une course contre la montre». Le même jour, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a affirmé que le pays allait connaître «de fortes turbulences» avec le variant Omicron, et qu'à ce titre, le gouvernement se réservait la possibilité d'aller «au-delà» des restrictions en vigueur.