La Chine et l'UE vont négocier l'annulation des droits de douane sur les voitures électriques chinoises

L'Union européenne et la Chine ont entamé des pourparlers pour fixer des prix minimums pour les voitures électriques fabriquées en Chine au lieu des taxes imposées par l'UE en 2024. Cette décision a été prise dans le contexte des droits de douane imposés par le président américain Donald Trump.
L'Union européenne et la Chine sont convenues d'entamer de nouvelles discussions pour remplacer les droits de douane européens par l'imposition de prix minimums sur les voitures électriques fabriquées en Chine, dans le contexte des tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump, rapporte Handelsblatt le 10 avril, citant un porte-parole de la Commission européenne.
Ce dernier a souligné que le commissaire européen au commerce, Maros Sefcovic, a eu des entretiens avec le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, les 27 et 28 mars, au cours desquels les parties sont convenues de discuter des prix minimums.
Ces négociations ont eu lieu, d'une part, dans le contexte des tensions commerciales entre l'UE et la Chine et, d'autre part, dans le contexte de la guerre tarifaire entre Pékin et Washington. L'année dernière, la Chine a imposé des droits de rétorsion sur le cognac français, ce qui a porté préjudice aux ventes de grandes marques telles que Hennessy, Rémy Cointreau et Pernod Ricard sur le deuxième marché économique mondial.
En octobre 2024, l'UE a imposé des droits de douane supplémentaires sur les voitures électriques chinoises, qui pourraient atteindre 45,3 % en plus des droits d'importation standard de 10 %. Les droits spécifiques sont de 17 % pour les voitures BYD, 18,8 % pour Geely et 35,3 % pour SAIC. Les constructeurs automobiles chinois ont saisi la Cour de justice de l'Union européenne en janvier au sujet de ces droits.