Milorad Dodik ne craint pas les sanctions de l'UE en raison de sa visite à Moscou le 9 mai

Le président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, a déclaré qu'il ne craignait pas d'éventuelles sanctions européennes et qu'il se rendrait en Russie pour les célébrations du 80e anniversaire de la Victoire sur le nazisme le 9 mai, affirmant que Vladimir Poutine lui avait fait un grand honneur en l'invitant à se rendre à Moscou.
Le président de la République serbe de Bosnie, Milorad Dodik, ne craint pas d'éventuelles sanctions de la part de l'Union européenne en raison de sa visite à Moscou pour célébrer le 80e anniversaire de la Victoire sur le nazisme le 9 mai, a-t-il déclaré à la radio et à la télévision de la République serbe de Bosnie. « Je veux y être présent à ce moment-là et je m'y rendrai », a-t-il souligné.
Milorad Dodik a indiqué que le président russe Vladimir Poutine lui avait fait un grand honneur en l'invitant personnellement à venir dans la capitale russe. Le président de la République serbe de Bosnie a également fait remarquer que les éventuelles mesures restrictives européennes ne l'effrayaient pas, puisqu'il rencontrerait l'un des plus importants dirigeants du monde au cours de sa visite.
Plusieurs dirigeants européens ont exprimé le souhait de se rendre à Moscou le 9 mai pour célébrer la Grande Victoire sur le nazisme. Parmi eux, le Premier ministre slovaque Robert Fico, le président serbe Aleksandar Vucic et le président de la République serbe de Bosnie Milorad Dodik. Cependant, la haute représentante de l'Union européenne, Kaja Kallas, s'est élevée contre le voyage de ces dirigeants européens en Russie, les menaçant de « conséquences ».
Les injonctions de la commissaire européenne ont fait l'objet de vives critiques. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a exprimé son indignation, soulignant que personne ne pouvait dire ce qu'il devait ou ne devait pas faire. « La Slovaquie est un pays souverain, nous avons notre mémoire historique, nous avons notre expérience historique », a-t-il ajouté.
De hauts responsables russes ont également dénoncé les déclarations de Kaja Kallas. La présidente du Sénat, Valentina Matvienko, a qualifié ses propos d'« insulte à la mémoire des millions de personnes qui ont sacrifié leur vie pour libérer l'Europe et le monde de la peste nazie », soulignant que les représentants de l'Union européenne étaient arrivés « au plus haut point de la malhonnêteté et du cynisme » avec leur exigence que les leaders européens refusent de participer à la célébration de la Grande Victoire sur le nazisme.