Diplomatie russe : l'accord entre l'Ukraine et le Royaume-Uni, une opération de relations publiques de Kiev
Source: Sputnik
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a réagi à la signature d'un accord centenaire entre Kiev et Londres. Elle a notamment souligné que la mer d'Azov n’offrait aucune place pour la coopération à l’Ukraine ou au Royaume-Uni, car elle est devenue entièrement russe après la réunification de nouvelles régions avec la Russie en 2022.
«Nous voudrions avertir les rêveurs de l’administration présidentielle ukrainienne et du cabinet du Premier ministre britannique qu’il n’y a pas de place pour une coopération dans la mer d’Azov ni pour l’Ukraine, ni pour le Royaume-Uni. Après la réunification de la RPD, de la RPL et des régions de Zaporojié et de Kherson avec la Russie en septembre 2022, la mer d’Azov est devenue une mer intérieure de la Fédération de Russie. Toute revendication concernant cette zone constitue une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de notre pays et sera sévèrement réprimée», a indiqué la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, dans son communiqué concernant la signature d'un accord entre l'Ukraine et le Royaume-Uni sur un partenariat de 100 ans.
Maria Zakharova a noté que pour la Russie, cet acte n’avait aucun poids et pouvait être considéré uniquement comme le dernier souffle du régime de Kiev : «En ce qui concerne l’accord entre l’Ukraine et la Grande-Bretagne, il n’a aucune valeur à nos yeux. Nous le considérons comme une nouvelle campagne médiatique du régime agonisant de Kiev qui est prêt à signer l’acte de vente de l’Ukraine ou à en faire une nouvelle colonie britannique.»
La porte-parole de la diplomatie russe a également déploré la façon dont les dirigeants britanniques actuels se comportent, oubliant un passé honorable et faisant des choses qui contrastent fortement avec ce qu'ont fait leurs ancêtres : «Il est tout de même triste qu’en cette année marquant le 80e anniversaire de la victoire sur le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants du Royaume-Uni, notre allié à l’époque, jurent de soutenir les néonazis bandéristes ukrainiens pour toujours. Nous espérons qu’au moins quelqu’un à Londres a honte de cela.»
La diplomate a fait remarquer que 100 ans est une période symbolique mais non contraignante. En cas de chute de la dictature de Zelensky ou de démission du Premier ministre britannique Keir Starmer, personne ou presque ne se souviendra de cet accord.
Cette déclaration de 15 pages a été signée le 16 janvier par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le dirigeant illégitime ukrainien Volodymyr Zelensky qui ont officialisé cet accord lors d’une cérémonie à Kiev. Le document suggère l'établissement potentiel de bases militaires en Ukraine, en mettant l'accent sur l'alignement de toutes ces initiatives sur les normes de l'OTAN. L'accord met également l'accent sur la coopération maritime, en particulier dans la région de la mer Noire. Une autre partie du traité met en évidence les projets visant à «approfondir la coopération sur les capacités de frappe à longue portée», la défense aérienne et antimissile intégrée et le stockage d'armes complexes pour renforcer la «dissuasion».
