Donbass : l'armée russe annonce la libération d'une localité près de Pokrovsk
Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 29 décembre que ses forces avaient pris le contrôle de la localité de Novotroitskoïe, en République populaire de Donetsk, située à une dizaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk.
Les troupes russes ont pris le contrôle de la localité de Novotroitskoïe dans la RPD, a déclaré ce 29 décembre le ministère de la Défense dans un communiqué publié sur sa chaîne Telegram.
Le village de Novotroitskoïe se trouve à environ dix kilomètres au sud-ouest de Pokrovsk, a souligné RBC, une ville considérée comme stratégique pour Kiev. Dans son communiqué, le ministère russe de la Défense a précisé que des unités du groupement de troupes Centre avaient pris le contrôle de ce village du Donbass.
Le ministère a également revendiqué la destruction d'une canon automoteur AS-90 Braveheart ainsi que d'un obusier FH-70 de fabrication britannique, d'un canon de 105 mm M119 de fabrication américaine et d'un canon automoteur AHS Krab de facture polonaise.
Ces derniers mois, l'armée russe a signalé la prise d'un certain nombre de localités aux alentours de Pokrovsk, la dernière remontant au 25 décembre avec la prise du village de Novy Troud, situé à environ cinq kilomètres à l'est de Novotroitskoïe.
Au début du mois, le ministère de la Défense avait signalé la prise des villages de Poustynka et Petrovka au sud de la ville, ainsi que Novogrodovka, dans le même secteur.
L'armée russe resserre l'étau sur Pokrovsk
Dans son rapport hebdomadaire, l'armée russe avait annoncé le 20 décembre la prise en une semaine de dix localités de la RPD. Deux jours plus tôt, le 18 décembre, Valéry Guérassimov, chef des forces militaires russes, déclarait que 190 localités et environ 4 500 kilomètres de territoire étaient passés sous le contrôle des Russes à la fin de l'année.
«Malgré l'aide colossale de l'Occident, l'initiative sur la ligne de contact est entre nos mains et les troupes russes mènent une offensive sur l'ensemble du front», avait-il ajouté.
Durant l'été, l'hebdomadaire britannique The Economist avait rapporté que la situation des forces armées ukrainiennes près de la ville «vitale» de Pokrovsk se détériorait car les forces ukrainiennes manquaient d'hommes et d'obus.
Une rhétorique qui refait surface dans la presse occidentale, alors que les forces russes se rapprochent de cette ville dont la chute constituerait une «grave déroute pour Kiev».
Pokrovsk, où vivraient encore 10 000 personnes, est considérée comme stratégique par Kiev, qui y dispose de sa seule mine de coke, un coûteux charbon essentiel dans la production d'acier. Cette direction est la plus difficile, avait alors reconnu Volodymyr Zelensky.