Opération spéciale : l’armée russe annonce la libération d’une quinzième localité en une semaine
L’armée russe a annoncé ce 18 mai avoir pris le contrôle d’un village près de Vovtchansk, dans la région de Kharkov. Depuis le 11 mai, ce sont ainsi 15 localités que la Défense russe annonce avoir libérées.
Le ministère russe de la Défense a annoncé ce 18 mai la libération d’une nouvelle localité dans la région de Kharkov. «Les unités du groupement Nord ont libéré le village de Staritsa dans la région de Kharkov et poursuivent leur avancée en profondeur dans les défenses ennemies», a indiqué le ministère dans un communiqué publié sur sa chaine Telegram.
La veille, dans un compte rendu hebdomadaire, il avait annoncé la prise de 12 localités de la région de Kharkov au cours de la semaine écoulée. En l’occurrence : Borissovka, Bougrovatka, Gatichtché, Gloubokoïé, Krasnoïé, Loukiantsy, Morokhovets, Ogourtsovo, Oleïnikovo, Pletenevka, Pylnaïa, Stréletchïa, a énuméré le ministère.
Dans son communiqué, celui-ci a également annoncé la libération de Kéramik, dans la région de Donetsk, par les troupes du groupe Centre, ainsi que celle du village de Rabotino, dans la région de Zaporojié, par le groupe Dniepr.
Les autorités ukrainiennes sous pression de l’administration Biden
Face à l’avancée russe, le chef de la diplomatie américaine s’est rendu à Kiev les 14 et 15 mai, afin de réaffirmer à Volodymyr Zelensky le soutien militaire des États-Unis. Lors d’un discours devant les étudiants de l’Institut polytechnique de la capitale ukrainienne, le secrétaire d’État américain a également plaidé en faveur de la mobilisation. La situation est «extrêmement désastreuse», a concédé le 16 mai un porte-parole du Département d’֤État.
Ce 18 mai, une loi controversée, votée et promulguée mi-avril, entre en vigueur en Ukraine. Elle vise à mobiliser davantage d’hommes dans les forces armées. Fin avril, le New York Times révélait qu’au même moment où elle avait mis la pression aux élus du Congrès pour débloquer une importante aide miliaire promise à l’Ukraine, l’administration Biden avait également pressé l’exécutif ukrainien «de résoudre les problèmes liés à son projet» de loi sur la mobilisation.