Relations russo-iraniennes : Pezechkian espère voir l’accord de partenariat stratégique finalisé lors du sommet de Kazan
Le président iranien Massoud Pezechkian, lors d’un entretien ce 11 octobre avec son homologue russe Vladimir Poutine, a fait part de sa volonté de finaliser l’accord de partenariat stratégique russo-iranien lors du prochain sommet des BRICS+ prévu à Kazan.
Depuis Achgabat, capitale du Turkménistan, le président iranien Massoud Pezechkian a réitéré auprès de son homologue russe Vladimir Poutine sa volonté de signer un accord de partenariat stratégique à l’occasion du prochain sommet des BRICS+, prévu à Kazan des 22 au 24 octobre.
«J'espère que nous conclurons cet accord lors du sommet des BRICS en Russie», a déclaré Massoud Pezechkian ce 11 octobre. «En comparaison avec d'autres pays, nos positions sont beaucoup plus proches», a-t-il ajouté, soulignant que cet accord représenterait une étape cruciale dans les relations entre les deux pays.
Avant son élection, début juillet, Pezechkian avait fait part de sa volonté de poursuivre le renforcement des relations entre Téhéran et Moscou.
Poutine salue le «nouvel élan» des relations russo-iraniennes
«La Russie est un ami et un voisin de l'Iran», a-t-il déclaré, soulignant l'importance des relations bilatérales et la coopération au sein d'organisations internationales comme les BRICS+, l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l'Union économique eurasienne (EAEU).
«Ce partenariat stratégique avec la Russie est essentiel pour faire face aux pressions externes», a insisté le dirigeant iranien.
Celui-ci a rappelé que «toutes les procédures nécessaires à la signature ont été achevées», confirmant ainsi que l'accord était prêt à être signé. Le 4 octobre, l'ambassadeur iranien à Moscou, Kazem Jalali, avait déclaré que le document était prêt. Le projet d’accord avait été approuvé, le 18 septembre, par Vladimir Poutine.
Lors d'un entretien le 12 septembre à Saint-Pétersbourg avec le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Ahmadian, le président russe avait salué le «nouvel élan» que les relations bilatérales avaient pris «ces dernières années».