Les États-Unis feraient mieux de s’occuper du scandale pédophile P Diddy plutôt que de chercher partout « la main du Kremlin »
Dans une interview accordée à la chaîne RT, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a fustigé la russophobie ambiante aux États-Unis qui servirait a camoufler les scandales comme celui qui entoure actuellement le rappeur P Diddy soupçonné de pédophilie et de trafic sexuel.
«Tout cela était un outil très pratique pour couvrir leurs propres problèmes abominables», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova lors d’une interview exclusive à RT.
Selon elle, au lieu de prêter attention aux messages de très nombreux artistes, victimes présumées du rappeur américain P Diddy, les autorités américaines «cherchaient la main du Kremlin», les hackeurs russes, les diplomates espions russes, les agents du GRU. «Cela suggère qu’en fait, les autorités américaines devraient rétablir l’ordre chez elles» et se rendre compte que même des vedettes d’Hollywood avec des centaines de millions de vues et d’abonnés «avaient peur d’ouvrir la bouche» au sujet du scandale pédophile depuis des dizaines d’années.
«Les autorités américaines devraient supplier le véritable journalisme traditionnel d’assumer la fonction d’assainissement de la société, la fonction de faire de l’hygiène et de transmettre les informations que les gens avaient simplement peur de faire entendre parce qu’ils comprenaient qu’ils seraient tués», a martelé Maria Zakharova.
Le rappeur américain Sean Combs connu sous les pseudonymes P Diddy ou encore Puff Daddy fait face à plus de 120 accusations d’abus sexuels, certaines des affaires remontant à 1991. Une des victimes présumées aurait eu 9 ans au moment des faits, selon ce qui a été révélé début octobre. Arrêté en septembre dernier le rappeur avait déjà été accusé de trafic sexuel, de possession illégale de stupéfiants et d’autres délits.