Rassemblement à Paris pour demander la libération de Julian Assange
Quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés à Paris en soutien au journaliste Julian Assange, toujours emprisonné au Royaume-Uni. Les protestataires ont également dénoncé les fausses informations diffusées selon eux par les médias français.
Le 1er octobre, quelques dizaines de manifestants se sont réunis à Paris pour soutenir le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, emprisonné à la prison de Belmarsh en Grande-Bretagne et qui est toujours dans l'attente de son extradition aux Etats-Unis pour avoir fait fuiter des centaines de milliers de documents confidentiels, dont certains ont révélé des crimes de guerre de l'armée américaine.
Partie de la place de la Bourse, la manifestation, qui se voulait en outre en faveur de la liberté d'expression et contre «les fausses informations diffusées par les médias français», est notamment passée sous les locaux de l'AFP.
Lors du rassemblement, des slogans demandant la démission du président français Emmanuel Macron, le retrait de la France de l'OTAN, de l'UE et de la zone euro, ainsi que l'arrêt des livraisons d'armes à l'Ukraine ont également été scandés, selon le correspondant de RIA présent sur place.
Le fondateur de WikiLeaks croupit depuis bientôt trois ans et demi derrière les barreaux de la prison de haute sécurité de Belmarsh, où, bien que ne purgeant actuellement aucune peine, il reste incarcéré du fait des multiples démarches juridiques menées par Washington pour obtenir son extradition.
#SputnikVidéo | Une manifestation en soutien à Julian Assange se tient à Paris. Des dizaines de protestataires demandent sa libération
— Sputnik Afrique (@sputnik_afrique) October 1, 2022
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Julian Assange est réclamé par l'administration américaine qui veut le juger pour la diffusion, à partir de 2010, de plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan. Poursuivi notamment en vertu d'une législation contre l'espionnage, il risque 175 ans de prison dans une affaire dénoncée par des organisations de défense des droits de l'homme comme une grave attaque contre la liberté de la presse.