Inondations en Corée du Nord: Poutine offre son soutien à Kim Jong-Un, celui-ci lui répond
Vladimir Poutine a offert à la Corée du Nord le soutien de la Russie, à la suite de violentes inondations. Moscou et Pyongyang ont signé en juin dernier un accord de défense mutuelle.
«Nous partageons la peine et le deuil du peuple amical de la République populaire démocratique de Corée», a déclaré Vladimir Poutine le 3 juillet au soir dans un message adressé à Kim Jong-Un dévoilé par le Kremlin, alors que des inondations ont touché la Corée du Nord.
Le dirigeant russe a assuré son homologue nord-coréen de son soutien : «Vous pouvez toujours compter sur notre aide et notre soutien», a-t-il souligné.
Remerciant Poutine, Kim Jong Un a indiqué ce 4 août que «des plans déjà établis et des mesures d'Etat ont été prises au stade actuel».
«Si une aide est nécessaire plus tard, il la demandera aux sincères amis de Moscou», a-t-il ajouté, cité par l’agence KCNA. Celle-ci a rapporté que le Kremlin avait proposé une aide humanitaire pour la reconstruction de dégâts dus aux inondations.
Des pluies jamais vues depuis 30 ans
La Corée du Nord a connu en juillet des pluies torrentielles record, jamais vues depuis près de 30 ans. La ville de Kaesong, dans le sud-ouest, a enregistré 463 millimètres de pluie en une journée.
Il a été rapporté plus tôt que Kim Jong-un s'était rendu dans les zones touchées par les inondations de la ville de Sinuiju et du comté d'Uiju, dans la province de Pyongang, et avait personnellement supervisé le sauvetage et l'évacuation des habitants des zones touchées par de fortes pluies et risquant d'être inondées.
Plus de 4 200 personnes ont été secourues par des hélicoptères et des bateaux, selon locales.
Moscou et Pyongyong ont renforcé leurs liens
Le 18 juin dernier, Vladimir Poutine et son homologue nord-coréen avaient scellé le 18 juin dernier un nouveau partenariat impliquant une «assistance mutuelle en cas d'agression». «Nous luttons ensemble contre l’hégémonisme et les pratiques néocoloniales des États-Unis et de leurs satellites», avait alors déclaré le chef de l’État russe, soulignant la proximité des points de vue entre Moscou et Pyongyang.