La 44e «Marche pour la vie» rassemble des milliers d’opposants à l'avortement à Washington
- Avec AFP
Des militants contre l’avortement venus de tous les Etats-Unis organisent une démonstration de force en défilant le 27 janvier entre la Maison Blanche et la Cour suprême, dans la capitale américaine. Le vice-président Mike Pence est parmi eux.
La «Marche pour la vie» se déroule six jours après la «Marche des femmes» qui avait rassemblé les femmes souhaitant défendre leurs libertés fondamentales. Elles étaient un demi million à avoir manifesté dans tous les Etats-Unis.
La «March for Life», qui se présente comme le plus grand événement mondial contre l'avortement, entend faire de même, sinon mieux.
«Il y aura 300 000, 400 000, 500 000, 600 000 personnes», a affirmé Donald Trump à Philadelphie, soit un nombre de personnes mobilisées supérieur à celui qu'avait rassemblé la «Marche des femmes».
Cette «Marche pour la vie» marque un anniversaire considéré comme funeste par ses participants. La publication, en 1973, par la Cour suprême des Etats-Unis de l'arrêt "Roe v. Wade" en vertu duquel l'avortement a été légalisé dans tous les Etats-Unis.
La lutte contre le droit à l'avortement vit un tournant «historique» aux Etats-Unis, a affirmé Mike Pence, premier vice-président américain à assister à un tel événement.
«Le droit à la vie est en train de gagner», s'est-il félicité faisant notamment référence au nouveau rapport de force instauré par la victoire présidentielle de Donald Trump.
Au moment de s'exprimer devant la foule rassemblée sur le National Mall, grand parc au sud de la Maison Blanche, Mike Pence a déclaré : «Nous avons atteint un tournant historique dans la défense de la vie.»
.@VP Mike Pence will be speaking at today's #MarchForLife -- You have our full support! https://t.co/1jb53SEGV4
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 janvier 2017
De son côté, le nouveau locataire de la Maison Blanche n'a pas été en reste. Dans un tweet, il a assuré de son «soutien total» les participants à la «Marche pour la vie».
Le 23 janvier, le président avait donné un premier gage aux opposants à l'avortement en signant un décret interdisant financement des ONG internationales qui soutiennent l'IVG.
Donald Trump est en passe de nommer le 2 février au neuvième siège de la Cour suprême un magistrat qu'il a promis de choisir parmi les opposants à l'avortement.