Scènes d'apocalypse après le bombardement d'un hôpital dans le centre de Gaza
L'aviation israélienne a frappé la localité de Deir el-Balah dans le centre de Gaza. La ville abritait notamment un camp de refugiés. Le bombardement a entraîné des incendies, faisant une dizaine de morts et plusieurs blessés.
Le 13 octobre 2024, Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, a été bombardé par l'aviation israélienne. Cette attaque a fait au moins quatre morts et de nombreux blessés parmi les civils, dont des femmes et des enfants. L'une des cibles était l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa, transformé en refuge pour les déplacés. La frappe a entraîné l'incendie d'une trentaine de tentes. Les vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des tentes en flammes et des corps calcinés jonchant le sol.
Les équipes médicales ont tenté d'évacuer les blessés. Le bombardement israélien sur Deir el-Balah a eu lieu quelques heures après la mort de 22 Palestiniens, dont 15 enfants et femmes, lors d'un raid israélien visant l'école Al-Mufti qui a aussi fait des dizaines de blessés. Cette localité abritait des milliers de personnes déplacées, dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.
Condamnations des mouvements palestiniens
Le Hamas a réagi à ces frappes par l'intermédiaire de Izzat Al-Rishq qui a déclaré: «Nous savons avec certitude que la communauté internationale ne bougera pas et que l’entité sioniste est à l’abri de toute punition». Avant de marteler: « L'important est que vous ne vous habituiez pas à la scène et aux massacres contre vos frères, et que l'ennemi ne pense pas que les habitants de Gaza n'ont pas de soutien».
Pour sa part, le secrétaire général adjoint du Front populaire de libération de la Palestine, Jamil Mezher, a insisté sur le fait que «l'escalade de la guerre génocidaire et de la famine dans le nord de la bande de Gaza se produit sous la couverture américaine et avec la complicité internationale».
Le mouvement du Fatah intifada a fermement condamné «les massacres criminels contre les enfants et les personnes déplacées», appelant «tous les peuples libres du monde à sortir sur les places et les squares et à dénoncer ces massacres».
Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les bombardements israéliens et l'opération terrestre de Tsahal ont provoqué la mort de 42 227 personnes et fait des dizaines de milliers de blessés, rapporte le ministère de la Santé de Gaza, affilié au Hamas.