Effets indésirables du vaccin Pfizer/BioNTech : six cas graves et une trentaine non graves en France
En France, quatre cas de réactions allergiques et deux de tachycardie ont été constatés après une vaccination contre le Covid-19, selon l'ANSM. La mort d'un pensionnaire d'Ehpad venant d'être vacciné ne peut être imputée à l'injection selon l'agence.
Les premiers retours concernant des intolérances au vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech commencent à remonter en France avant la publication de rapports hebdomadaires qui commencera la semaine prochaine.
Rien ne permet de conclure que ce décès est en lien avec la vaccination
En attendant, la mort d'un résident d'Ehpad deux heures après une injection du vaccin Pfizer/BioNTech contre le Covid-19 le 13 janvier ne peut pas à ce stade être imputé au vaccin, selon l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Cette personne aux «antécédents médicaux» et sous «traitement lourd» n'a présenté «aucun effet indésirable immédiat» et le patient ne présentait pas de signes physiques de réactions allergiques, a assuré l'ANSM le 15 janvier dans un point sur la campagne de vaccination, sans préciser l'âge ou le sexe du patient. «Au regard de ces éléments, des antécédents médicaux et du traitement lourd de la personne, rien ne permet de conclure que ce décès est en lien avec la vaccination», estime l'ANSM.
En revanche, «six effets indésirables graves avec une évolution favorable ont été observés en France avec le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech lors de cette troisième semaine de vaccination», a poursuivi l'ANSM. Il s'agit de «quatre cas de réactions allergiques et deux cas de tachycardie».
Des troubles rares selon l'agence sanitaire
Par ailleurs, une trentaine de cas d'effets indésirables non graves en lien avec le vaccin Comirnaty ont par ailleurs été enregistrés dans la base nationale de pharmacovigilance, selon l'ANSM. A la suite de cas de paralysies faciales dans d'autres pays après la vaccination, une expertise a été demandée à un centre de pharmacovigilance.
L'analyse de ces cas étrangers confirme que ces troubles surviennent de façon extrêmement rare avec une incidence qui ne dépasse pas celle observée chaque année en période hivernale dans la population générale, note l'agence sanitaire. Le premier rapport hebdomadaire sur l'ensemble des cas rapportés en France sera publié la semaine prochaine. Un rapport sera ensuite publié toutes les semaines.
Au 14 janvier, près de 300 000 Français avaient reçu une dose du vaccin de Pfizer/BioNTech, le seul autorisé en France pour le moment, selon les chiffres de Covid Tracker, cités par LCI.