Quand Jean-Luc Mélenchon s'explique sur «l'alliance bolivarienne»
- Avec AFP
Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, a précisé sur TF1 que sa proposition de rapprochement avec «l'alliance bolivarienne», moquée par son concurrent Emmanuel Macron, était de la «coopération» au bénéfice de l'outre-mer.
«L'"Alba" est une organisation de coopération, je suis partisan du fait que les territoires d'outremer français, et en particulier ceux des Caraïbes, s'insèrent dans l'économie de leur région. Mais par cohérence intellectuelle, je ne vais pas leur demander d'aller se mettre dans le Mercosur qui est une espèce de "super Union européenne" et qui est en compétition avec nous les Français», a expliqué Jean-Luc Mélenchon au journal télévisé sur TF1.
L'ALBA est une organisation de coopération. #TF1#DemainPresident
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 14 avril 2017
Son équipe a dénoncé la «caricature», la «mauvaise foi» et le «caractère répétitif» d'attaques faisant le lien entre la volonté de Jean-Luc Mélenchon de sortir de l'OTAN et des traités européens, et la proposition de rejoindre «l'alliance bolivarienne».
La veille, le candidat d'En marche ! Emmanuel Macron avait ironisé en effet à propos de la volonté de Jean-Luc Mélenchon de «relever» la France «dans l'alliance bolivarienne».
«Je ne propose pas de sortir de l'UE pour aller adhérer à l'Alba [...] comment pouvez-vous me croire assez stupide pour avoir une idée pareille !», a protesté Jean-Luc Mélenchon. «Il faut arrêter de créer des problèmes qui n'existent pas», a-t-il ajouté.
Lancée par Hugo Chavez et Fidel Castro en 2005, l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (Alba) est un projet régional d'intégration économique et politique. Elle rassemble l'Equateur, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua et plusieurs petits pays des Antilles tels que la Dominique, Saint-Vincent et les Grenadines, Sainte-Lucie ainsi que Antigua et Barbuda.